L’Énergie Nucléaire procure à l’être humain des avantages énormes et lui rend la vie plus sécuritaire et plus performante.
L’HIVER NUCLÉAIRE
L’Énergie Nucléaire procure à l’être humain des avantages énormes et lui rend la vie plus sécuritaire et plus performante.
ON VIT EN CONSTANCE PRÉSENCE DE CETTE ÉNERGIE.
Par exemple, la plupart des détecteurs de fumée dans nos maisons possèdent un composant radioactif, l’Américium 241 (demi-vie 470 années). Dans notre corps, nous avons une minime quantité de Potassium 40 (demi-vie 1.248 milliard d’années) ou de Carbone 14 (demi-vie 5730 années). Dans plusieurs sous-sols de maisons, on retrouve le gaz radioactif Radon 222 (demi-vie 3.8 jours) : son exposition répétée et sur une longue période de temps peut engendrer un cancer du poumon. On estime qu’au Canada, le Radon serait la deuxième cause principale du cancer du poumon après le tabagisme, soit 18 pour cent des cas. C’est pourquoi il faut bien ventiler ses sous-sols.
Un autre exemple de l’apport de l’Énergie Nucléaire, les grandes puissances utilisent l’Énergie Nucléaire pour produire de l’électricité ou pour assurer le mouvement de leurs énormes porte-avions ou encore leurs sous-marins. Ces derniers, grâce à leurs moteurs à Énergie Nucléaire, peuvent demeurer sous l’eau des mois sans remonter à la surface, alors que les sous- marins mus au diesel, par exemple, ne demeurent habituellement sous l’eau que pour une durée de 24 heures. Les sous-marins nucléaires peuvent donc demeurer à l’affût pendant des mois sous la calotte glaciaire de l’Antarctique ou de l’Arctique.
Mais l’être humain utilise aussi cette Énergie Nucléaire pour construire des armes de destruction massive, LES BOMBES ATOMIQUES.
Aujourd’hui, certaines de ces bombes peuvent dépasser en puissance plus de 50 fois celle des 2 bombes atomiques qui ont été larguées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945, causant immédiatement plus de 75 000 morts dans chacune de ces villes. Par la suite, plusieurs milliers d’autres morts sont survenues conséquemment aux radiations émises.
Aujourd’hui, plusieurs pays possèdent, à diverses puissances, ces bombes. Un conflit nucléaire risque en totalité ou en grande partie la survie de l’espèce humaine. On croit qu’un jour, une météorite a frappé la Terre et que les dinosaures ont disparus. Est-ce que cela serait la même issue pour l’espèce humaine en cas de conflit nucléaire? Cette éventualité donne froid dans le dos car on vivrait ce que d’aucuns appellent L’HIVER NUCLÉAIRE.
En effet, les nouvelles bombes nucléaires larguées pourraient immédiatement détruire une ville entière sur des dizaines de kilomètres et tuer l’ensemble de ses habitants et de ses animaux. La couche d’ozone serait immédiatement affectée, les rayons ultra-violets seraient délétères, un refroidissement s’installerait en raison des débris atmosphériques et il s’en suivrait une perte de la luminescence. Pire encore, la Terre subirait une pluie et une suie radioactives composées de toxiques éléments radioactifs comme l’Iode 131 (demi-vie 8,01Jours), le Césium 137 (demi-vie 30,2 années), le Strontium 90 (demi-vie 28,8 années), le Césium 134 (demi-vie 2,06 années), le Zirconium 95 (demi-vie 64,02 jours) et le Ruthénium 106 (demi-vie 373 jours) pour n’en nommer que quelques-uns. Les sols, les végétaux, la faune et la flore seraient détruits ou contaminés radioactivement, rendant leur contact, inhalation ou ingestion extrêmement délétères.
Pour les survivants en sursis de survie temporaire, ils seraient victimes de blessures sévères, de malformations et irrémédiablement de cancers. La famine universelle s’installerait.
UNE GUERRE NUCLÉAIRE GLOBALE, C’EST LA FIN DE L’ÊTRE HUMAIN. LES QUELQUES HUMAINS QUI SURVIVRAIENT SERAIENT EN QUELQUE SORTE DES ZOMBIES RADIOACTIFS EN ATTENTE D’UNE MORT PRÉCOCE.
Malheureusement, l’homme serait responsable de sa propre disparition, contrairement aux dinosaures qui eux ne se sont pas autodétruits. L’être humain, lui, pourrait le faire.
D’aucuns pourraient arguer qu’un conflit nucléaire pourrait être régionalement limité par l’utilisation de bombes nucléaires de puissance limitée.
Mais ce scénario, dans notre monde actuel, est difficilement envisageable. Une réaction en chaîne et de plus en plus meurtrière et étendue risque d’être le vrai scénario.
Je sais, c’est une vision catastrophique. Il faut se rappeler que plusieurs pays possèdent ces armes de destruction massive :
Les États-Unis, plus de 5 000 ; L’URSS, plus de 5 000 ; La France, Le Pakistan, La Corée du Nord, l’Israël, le Royaume-Uni, la Chine et l’Inde, quelques centaines ou dizaines de ces armes atomiques.
L’histoire de l’Homme depuis son arrivée sur la Terre est une succession de guerres fratricides et destructrices. Nous avons un léger répit depuis 80 années, mais pour combien de temps encore?
Nous, médecins et technologues nucléaires, utilisons au jour le jour cette formidable énergie pour le plus grand bénéfice de nos patients. Nous réalisons aussi l’immense danger pour la survie de l’être humain lorsque cette Énergie Nucléaire se retrouve entre des mains imprévisibles.